Dans la construction des savoirs, la logique participative consiste à s’appuyer non seulement sur des experts ou des scientifiques patentés, mais également sur des amateurs plus ou moins avertis qui contribuent à la production de données.
La cartographie n’a pas échappé à cette tendance, dont le projet OpenStreetMap (OSM) est le plus emblématique. Les contributeurs d’OSM se donnent pour mission de créer une base de données cartographiques mondiale et libre, à l’instar de Wikipédia dans le domaine du savoir encyclopédique. On parlera, selon le contexte, d’un mapathon ou d’une séance de cartographie participative, mais dans les faits, les deux sont synonymes.
La présente fiche pratique propose de fournir aux enseignants des repères et des ressources pour initier leurs élèves ou leurs étudiants à la cartographie et aux pratiques participatives, et s’appuie sur une expérimentation auprès d’un public d’étudiants en L3 de géographie sur deux séances de trois heures chacune, avec plusieurs groupes autonomes, et à l'échelle d'un quartier entier. Il est possible de l’adapter à tout niveau d’étude, de l’école primaire au supérieur.
Sommaire de l'article
- Pourquoi organiser une séance de cartographie participative avec ses élèves ?
- Quels moyens sont nécessaires ?
- Comment s’y prendre ?
Source : Jean-François Perrat, « Organiser un mapathon ou une séance de cartographie participative en classe », Géoconfluences, juin 2019.